AUTEUR
Alioune Badara Kaere
La finance climat vise à « réduire les émissions, à renforcer les puits de gaz à effet de serre, à réduire la vulnérabilité, à maintenir et accroître la résilience des systèmes écologiques et humains face aux effets négatifs des changements climatiques1 ». Selon la définition utilisée, la finance climat est considérée comme une composante de l’aide publique au développement (APD), ou comme des ressources « nouvelles et additionnelles » publiques ou externes qui couvrent les coûts marginaux induits par le changement climatique.
L’analyse des flux d’investissement liés à la finance climatique en rapport avec la COVID 19, ne peut ainsi être abordée qu’en tenant compte à la fois des inférences de la pandémie sur les trois (03) catégories de ressources que sont les ressources publiques intérieures, l’aide publique au développement, et le financement extérieur dédié au climat stricto sensu. Aussi le comportement de ces catégories de ressources durant la crise COVID mérite-t-il d’être examiné, et des tentatives d’analyse prospective menées pour soutenir les conditions de leur contribution aux efforts de redressement et de renforcement de la résilience économique des pays sur le court, le moyen et le long terme.